L’évangélisation du «cloud native».

Quel est l’objectif principal de votre fonction ?

Aider les ingénieurs à mettre rapidement leurs fonctionnalités en production et à les proposer aux clients. L’idée est de faire en sorte que tout se passe bien et que les risques soient pris en compte. Par «tout se passe bien», je parle également d’automatisation, pour qu’il n’y ait pas trop de travail manuel.

Qu’est-ce qui vous plait dans votre travail chez ING ?

Tout d’abord, le lieu de travail et les personnes avec lesquelles je travaille. Il s’agit d’une méthode de travail collaborative. ING parvient à faire fonctionner un environnement international et multiculturel. Ce qui, d’après mon expérience, n’est pas le cas partout.

L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est tout simplement extraordinaire. J’ai des horaires flexibles, je peux travailler à la maison ou au bureau… Enfin, je peux travailler avec les technologies les plus récentes. Le cloud native est l’une de mes passions et je passe le plus clair de mon temps à l’explorer.

Pouvez-vous nous en dire plus ?

Nous utilisons des technologies très récentes comme DevOps et OpenShift. Ensuite, il y a la technologie cloud native, à laquelle vous pouvez apporter une contribution importante pour aider l’organisation à progresser. Ce n’est donc pas comme si tout était construit et que vous n’étiez là que pour la faire tourner.

ING développe beaucoup de choses en interne. Vous disposez d’une boîte à outils pour le développement de logiciels et d’API, comme un pack de démarrage. Vous devez lancer de nouvelles initiatives. Ce ne sera pas toujours facile, mais une chose est sûre: ce sera passionnant.

Faut-il être un nerd ou un geek pour travailler dans la technologie ?

Si vous m’aviez posé la question il y a trois ans, j’aurais répondu oui. Mais en travaillant dans le domaine de la technologie chez ING, j’ai vu un nombre incroyable de personnes avec tout un tas de profils et d’expériences différents. Certains viennent même de secteurs complètement opposés à l’informatique ou à la banque.

Un de mes collègues a travaillé dans l’armée pendant près de dix ans avant de se reconvertir dans l’informatique. Je n’ai jamais eu ressenti qu’il avait eu un parcours différent jusqu’à ce qu’il me le dise. L’ouverture d’esprit est l’un des fondements de la technologie. Vous devez apprendre tout le temps, donc votre profil n’est pas si important.

La technologie est-elle un monde d’hommes ?

Je viens d’Inde où il y a beaucoup de femmes dans la technologie. Je n’ai donc jamais pensé qu’il s’agirait d’un monde d’hommes. Mais je dois admettre que les choses sont différentes en Belgique. Cependant, chez ING, de nombreuses initiatives sont mises en place pour changer la situation.

Peu importe d’où vous veniez. Vous travaillez avec des personnes de différentes nationalités, de différentes cultures… Beaucoup d’entre nous n’ont même pas la même langue maternelle. Mais nous arrivons à communiquer et à travailler ensemble sans problème. Il en va de même pour les rapports hommes-femmes.

La technologie consiste-t-elle uniquement à créer de nouvelles fonctionnalités ?

Bien sûr, les fonctionnalités sont intéressantes. Nous sommes passionnés par ce que nous construisons. Mais nous ne construisons pas seulement quelque chose qui nous rend heureux. En fin de compte, nous travaillons pour rendre nos clients heureux. Pour qu’ils reviennent vers nous, encore et encore.

Nous nous intéressons également à ce qui se passe autour de nous. Je participe à des initiatives et à des formations sur le développement durable, par exemple. Sur la manière dont chacun d’entre nous peut contribuer à réduire l’empreinte de l’entreprise dans son ensemble. Même à travers de petites choses comme éteindre son ordinateur et son écran.

Est-il facile pour les gens d’apprendre et de se développer ?

Tout commence par la volonté personnelle d’évoluer. Chez ING, vous disposez du temps et de la marge nécessaires pour apprendre. Car si je travaille huit heures par jour sur une seule chose, je ne peux pas expérimenter de nouvelles choses. Huit fois sur dix, nous ne nous en servirons pas forcément. Mais les deux que nous utiliserons constitueront un véritable avantage net pour notre équipe.

En ce moment, nous envisageons d’évangéliser la technologie cloud native auprès d’autres personnes. Il ne s’agit pas seulement pour nous d’apprendre de nouvelles choses. Il s’agit de partager nos connaissances, d’aider les autres à grandir et à mûrir. Pour qu’ils puissent faire toutes ces choses par eux-mêmes.