L'ingénierie et la modélisation des risques constituent des activités qui sont plus étroitement liées que vous ne le pensez.

Vous êtes une ingénieure en électricité. Comment avez-vous atterri dans le secteur bancaire ? 

Je suis venu d'Iran en Belgique en 2011 et j'ai obtenu mon master et mon doctorat en génie électrique à Bruxelles. Après un an de postdoctorat, j'ai estimé que j'en avais vu assez dans le milieu universitaire et que j'avais besoin d'un nouveau défi. La première chose que j'ai faite a été de me lancer dans des activités de conseil. Et c'est dans le cadre d'un de ces projets que j'ai découvert le monde de la finance.

J'étais très intriguée par ce monde complètement nouveau. En tant qu'ingénieure en électricité, je n'aurais jamais cru que je travaillerais un jour dans une banque. Mais j'ai senti que ça prenait et, en commençant à regarder autour de moi, j'ai appris qu'ING offrait beaucoup d'opportunités. C'était le cas également pour les personnes ne possédant pas de formation financière.

Vous travaillez comme modélisatrice des risques. Qu'est-ce que ça veut dire ? 

En termes simples, cela veut dire que nous classons les clients à la recherche de prêts dans différents groupes de risque. Ceci se fait généralement sur  base des revenus ainsi que d'autres données démographiques. Nous le faisons parce que nous devons nous assurer qu'ils peuvent réellement assumer le prêt. Et ce, non seulement pour protéger la banque, mais aussi pour protéger le client. C'est tout aussi important.

D'une certaine manière, mon travail est lié à ce qui m'intéresse. Et ce qui m'intéresse, ce sont les données, la collaboration humaine, la recherche. Ainsi, le travail d'un ingénieur et celui d'un modélisateur des risques dans une banque constituent des activités qui sont plus étroitement liées que vous ne le pensez. C'est surtout le cas en ce qui concerne les méthodes que nous utilisons pour atteindre nos objectifs.

A-t-il été facile pour vous de vous familiariser avec les services bancaires ?

Au début, je n'avais aucune idée de quoi que ce soit. Et cela m'amène à une des choses que j'aime chez ING. Vous disposez du temps et du soutien nécessaires pour apprendre tout ce que vous devez savoir sur votre travail. J'ai suivi un mois de formation intensive en modélisation des risques. J'ai pu commencer par de petits projets et évoluer progressivement.

Et il y a d'autres choses qui me plaisent chez ING. Il existe un énorme réseau international dans lequel vous pouvez puiser et avec lequel vous pouvez travailler. De plus, les gens vous apprécient vraiment pour ce que vous faites. Votre travail est toujours remarqué et apprécié. Et littéralement tout le monde veut vous aider à vous développer. C'est un environnement très dynamique, diversifié et axé sur l'humain.

Pourquoi avoir choisi Bruxelles plutôt que Téhéran ?

Eh bien, j'ai toujours voulu vivre dans une ville diverse, multinationale et dynamique ! La ville de New York aurait été une bonne candidate ! Mais c'est très loin de chez moi (Téhéran). Et maintenant, après de nombreuses années passées ici, j'aime vraiment Bruxelles ! C'est la capitale de l'Europe et il est si facile de voyager à travers le continent. C'est l'endroit parfait pour moi.

J'ai aussi commencé à faire du vélo en ville le week-end. Tout le monde le fait ici. C'est un vrai défi, car il y a beaucoup de montées. Mais grâce à l'ING leaseplan, j'ai hâte d'avoir un vélo électrique. Cela devrait faciliter les choses.